Une histoire d’équilibre et de passion.

Luc Poirier a fondé sa compagnie, Poirier, en 2003 et depuis, il a démarré et investi dans des projets immobiliers audacieux et innovateurs tel que l’ancienne carrière Goyer de St-Bruno, l’Île Charron, l’une des premières tours de 20 étages à Griffintown et l’Hôpital pour Enfants de Montréal. Poirier est désormais l’un des plus gros développeurs de terrains au Québec et un acteur incontournable de la rive-sud de Montréal. Poirier a acquis une soixantaine de millions de pieds carrés zonés blancs et développables d’une valeur de près de 10 milliards de dollars.

Quand tu veux réussir, tu dois y mettre les efforts. Il n’y a rien de facile dans la vie. Il faut être courageux dans ce que nous faisons.

«Quand tu veux réussir, tu dois y mettre les efforts. Il n’y a rien de facile dans la vie.» explique Luc Poirier lorsque nous lui avons demandé le secret de sa réussite. En principe, la recette est assez simple. C’est son exécution qui est beaucoup plus ardue. L’histoire de Luc Poirier et de son succès en investissement immobilier est déjà bien connue.

Comment a-t-il réussi à maintenir un équilibre, une saine balance entre sa passion et sa vie familiale? C’est ce que nous avons cherché à découvrir.

Derrière son succès, ou plutôt devrais-je dire, à ses côtés, se tient Isabelle, sa femme. Un véritable pilier qui s’assure que l’équilibre entre les deux sphères principales de la vie de Luc n’entre pas en collision. Une harmonie que le couple maîtrise avec brio : «Ce n’est pas évident d’avoir un équilibre. La vie va vite, les gens et les couples s’oublient. L’équilibre, c’est de faire des efforts pour que ça fonctionne, c’est comme n’importe quel projet immobilier», ajoute-t-il.

Cette parfaite balance, le couple l’a atteinte en formant une équipe qui avance à l’unisson. D’un côté, il y a Isabelle qui s’assure que tout roule sur des roulettes à la maison, que la vie familiale est maîtrisée. Ainsi, lorsque Luc est au travail, sa tête est au bon endroit et il peut mettre toute son attention sur le boulot. De l’autre côté, Luc organise son temps de manière stratégique de façon à ce qu’il puisse être le plus présent possible à la maison. «Le temps qu’il a, il le passe avec nous (sa famille). Il sait que son temps est limité et il l’utilise pour mettre la famille en priorité», précise Isabelle.

Cette dernière contribue également au succès de son mari grâce à son sixième sens. Elle sait détecter les mauvaises personnes, les gens qui mentent et qui ne sont pas fiables. «Chaque fois que je ne l’ai pas écoutée à propos d’une personne, elle avait raison! Dernièrement, on devait construire un projet avec un associé. Isabelle m’avait prévenu de ne pas faire équipe avec cette personne. Je ne l’ai pas écoutée et effectivement, ça n’a pas été long avant que je découvre que ce dernier faisait des passe-passe avec des factures», s’exclame Luc Poirier.

S’ENRICHIR AVEC PASSION

Quelqu’un qui a réussi dans la vie, c’est quelqu’un qui a été heureux. C’est ça qui est important. Pas l’argent. C’est ça, la vraie réussite.

«Quelqu’un qui a réussi dans la vie, c’est quelqu’un qui a été heureux. C’est ça qui est important. Pas l’argent. C’est ça, la vraie réussite!» indique Luc Poirier. Isabelle et Luc travaillent constamment à transmettre des valeurs humaines à leurs trois enfants. «C’est vraiment important pour nous d’éduquer nos enfants de façon à ce qu’ils comprennent que pour avoir quelque chose, ils doivent y mettre les efforts», souligne le couple. Justement, l’aîné de la famille a bien compris la leçon.

Âgé de 17 ans, il travaille fort et économise ses revenus pour ensuite investir pour acheter des portes. «Parfois, on s’inquiète un peu. Est-ce qu’il a trop de pression? Je pense qu’il a la fibre entrepreneuriale en lui. Depuis ses 4 ans, ça se voit!», ajoute Isabelle. «On a trois enfants, ça ne veut pas dire que les deux autres vont s’intéresser à l’investissement immobilier et être aussi bon que le plus vieux. On ne leur impose rien. Il faut que nos enfants soient heureux. Il faut qu’ils aiment ce qu’ils vont faire, c’est vraiment une question de passion», complète Luc.

 

UNE AFFAIRE DE GÉNÉRATION

Qu’est-ce que Luc Poirier, par sa grande expérience, conseillerait aux jeunes qui s’intéressent à l’univers de l’investissement immobilier ? Pour lui, c’est simple. Pour réussir, que ce soit avec les enfants, les affaires ou n’importe quel projet, il faut mettre les efforts et persister, « et ça, de plus en plus, surtout avec la nouvelle génération, c’est difficile.»

«Je le vois avec mon Benjamin. Il veut tout rapidement, mais sans mettre trop d’efforts. Les messages changent d’une génération à l’autre. Nos grands-parents ont acquis la notion de persévérance pour obtenir ce qu’ils veulent, mais pas celle de la passion. Les plus jeunes, c’est complètement l’inverse : ils ont beaucoup de passion, mais moins de courage », ajoute Luc. Finalement, la plus belle chose que nous pouvons transmettre à nos enfants selon lui, c’est de trouver le bonheur, la liberté et la passion.

Tu sais que tu as trouvé le succès dans la vie quand, à la retraite, tu as encore les yeux qui pétillent. Réussir c’est être riche, pas riche d’argent, mais, riche de passion.»

Cette entrevue vous a été présentée par :

  GSC Gestion construction

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Source : iMag édition septembre  https://www.clubimmobilier.ca/imag/le-imag-du-ciiq-edition1-septembre-2021/

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