Faut-il attendre que le marché baisse pour acheter?
Je discutais la semaine dernière avec une participante d’une formation sur les «flips» et la personne mentionnait qu’elle hésitait à investir sous prétexte que les prix immobiliers sont présentement élevés.
Elle n’a pas tout à fait tort, j’en conviens, mais est-ce de la prudence de sa part, un manque de connaissance, de l’«excusite aiguë» pour justifier son inaction, un parfait alibi pour procrastiner ou encore de la peur et de l’insécurité qui l’empêche d’avancer? Peut-être plusieurs de ces réponses combinées, qui sait.
Nombre de personnes pensent à tort qu’il faut attendre que le marché baisse pour ainsi commencer à investir et dénicher des aubaines. Elles désirent depuis des années se lancer en immobilier, mais attendent encore et encore que le marché subisse une correction avant de faire leurs premiers pas ou encore investir de nouveau.
Erreur!
Combien de personnes ai-je rencontrées à mes débuts en 2001 qui disaient attendre que le marché recule pour faire leurs premiers pas? Malheureusement, elles attendent encore. Le marché n’a fait que monter depuis ce temps.
Gagnez malgré un marché en baisse
Imaginez un instant que grâce entre autres à vos techniques de recherche efficaces, vous réussissiez à acheter un immeuble 20% sous la valeur marchande et qu’avec les années, le marché se replie de 15% pour différentes raisons que vous n’aviez pas prévues lors de votre analyse initiale. Vous seriez alors propriétaire d’un immeuble dont la valeur demeurerait supérieure au prix payé, et ce, malgré la baisse subie au cours des années.
Pas idéal comme situation me direz-vous, mais beaucoup plus agréable que d’acheter un immeuble au prix du marché dont ce dernier subit une baisse marquée. Dans ce cas, vous vous retrouveriez alors avec un immeuble payé au-delà de sa valeur marchande. Évidemment, une situation que tout investisseur immobilier cherche à éviter.
Comment s’en prémunir?
En appliquant l’un des principes de base et fondamental en investissement immobilier, c’est-à-dire réaliser un profit à l’achat ou si vous préférez, payer sous la valeur marchande. L’application de ce principe vous permettra évidemment de créer une équité instantanée, mais également de sécuriser votre investissement face à une baisse éventuelle du marché. Ceci étant dit, y aura-t-il vraiment une baisse importante au cours des prochaines années? Plusieurs soi-disant experts le prédisent depuis près de dix ans maintenant, mais personne n’a de boule de cristal et ne peut prétendre avec certitude que cela se produira. Une baisse, certes, car l’immobilier est cyclique, mais une chute? L’avenir saura nous le dire.
En achetant sous la valeur marchande, vous pourrez possiblement à court terme, refinancer l’immeuble et récupérer l’argent investi, si argent investi il y a bien sûr, le tout dans l’optique d’acheter une autre aubaine. Qu’avez-vous alors à perdre si vous n’avez pas investi d’argent?
Gardez toujours à l’esprit que plus de profit à l’achat vous ferez, plus vous sécuriserez votre investissement et plus rapide sera l’expansion de votre entreprise immobilière. Payer le prix du marché ne devrait pas être une option, à moins d’y avoir décelé un potentiel inexploité avec l’immeuble convoité.
Les aubaines sont rares, mais existent
Croyez-vous que les aubaines se présentent seulement lorsque le marché baisse? Qu’on y retrouve plus de divorces, de gens affligés par la maladie ou encore plus de décès à ce moment? Certes non!
Oui, les aubaines sont rares, mais elles se présenteront à vous, peu importe la phase du cycle immobilier dans lequel vous vous retrouverez. Que le marché soit haut, qu’il soit bas, ascendant, descendant, que ce soit un marché équilibré, un marché de vendeurs ou encore un marché d’acheteurs, ne soyez pas inquiets, il y aura toujours des vendeurs motivés enclins à vendre à rabais. C’est eux que vous devez rechercher et dites-vous qu’avec les technologies d’aujourd’hui, il est relativement simple de les cibler.
Je pense entre autres à l’entreprise JLR, qui vous offre différents outils de recherche vous permettant avec précision de dénicher des vendeurs potentiellement motivés. Sans oublier le registre foncier, qui se veut une mine d’or lorsque bien exploité. Avez-vous pensé utiliser le «livre des présentations» s’y trouvant? Je vous y invite fortement.
Il a aussi GDL Crédit, qui offre de belles possibilités en matière d’outils de recherche ainsi qu’Échothèque légale, du Groupeecho Canada.
Ce n’est pas les outils qui manquent à ceux et celles qui se donnent la peine de chercher!
À vous maintenant de rechercher ardemment afin trouver ces vendeurs motivés. Je le mentionne souvent lors de formations: «l’immobilier c’est simple, mais non facile», et ce, malgré ce que certains pourraient vous laisser croire.
Faites de bonnes recherches, faites plusieurs offres d’achat combinées à un suivi efficace et vous augmenterez considérablement vos chances de trouver la perle rare. Et ce, même dans un marché qui est appelé à baisser, mais à remonter un jour!
Sur ce, je vous invite à lire mes articles précédents et à les partager sur vos réseaux sociaux.
Votre coach, Yvan