Tirer profit des situations imparfaites.
Lors d’une acquisition immobilière, certaines situations dites «à problème» peuvent devenir de belles occasions d’affaires. Il suffit de les tourner à son avantage et de ne pas les laisser nous paralyser. Voici 10 situations problématiques à envisager sous un jour nouveau.
Voici 10 situations problématiques à envisager sous un jour nouveau.
Le prix de l’immeuble est trop élevé. Ça ne fonctionne pas selon mes calculs, ça ne sert à rien de continuer.
Qui a dit ça? Connaissez-vous la situation du vendeur? Depuis combien de temps l’immeuble est-il à vendre? Y a-t-il moyen d’augmenter les revenus rapidement? Comment est-il géré? Peut-on l’administrer plus efficacement? À maintes occasions, j’ai pu acheter un immeuble largement en deçà du prix demandé.
La banque ne me financera pas.
La banque est-elle la seule à pouvoir vous financer? Le vendeur serait-il prêt à s’impliquer dans le financement (solde de prix de vente)? Avoir recours à un prêteur privé et s’associer avec quelqu’un peuvent aussi être des solutions.
L’immeuble est vieux et en mauvais état.
Y a-t-il possibilité d’exploiter l’âge du bâtiment en exposant des murs de briques ou des planchers en bois, par exemple? Si le système de chauffage est vétuste, c’est l’occasion idéale de le changer. À la suite de l’inspection, vous pourrez peut-être même demander une baisse de prix équivalente au coût des rénovations nécessaires.
Tout est à refaire.
Est-ce que tout doit être retapé dès la première année ou cela peut-il s’échelonner dans le temps, un logement à la fois? N’est-ce pas là justement l’occasion d’augmenter progressivement vos revenus?
La clientèle de l’immeuble laisse à désirer.
Peut-être est-ce à cause du type de gestion adopté ou même d’une administration déficiente de l’immeuble… Une nouvelle administration, des travaux de rénovation et des règlements clairs pourraient changer l’image projetée par l’immeuble.
La taille des logements
Si vous ne voulez pas de chambreurs (bien que ce soit payant), pensez à fusionner des pièces, afin de créer des 3 ½. Dans un secteur familial, des 2 ½ peuvent devenir des 4 ½ et ainsi se louer plus aisément!
La vente est sans garantie légale, aux risques et périls de l’acheteur
Monnayez cette clause qui dégage le vendeur. Elle a un prix, car ce n’est absolument pas un plus pour le vendeur. De quoi cherche-t-il à se dégager, exactement? Malgré ce désistement, il existe souvent des possibilités de recours. Consultez un avocat spécialisé en immobilier.
Les visites ne se font que sur promesse d’achat acceptée
Faites des offres. Qu’avez-vous à perdre? Le pire sera de vous faire dire non. Et puis après? Est-ce qu’un non fait si mal que ça? Incluez dans vos offres des conditions de sortie qui vous dégageront de votre offre si cela ne vous satisfait pas.
Le secteur n’est pas attrayant
Lorsque le secteur se sera bonifié, cet immeuble sera certainement beaucoup plus cher qu’il ne l’est actuellement. Y a-t-il des subventions offertes par la municipalité? Faites des rénovations intelligentes selon le secteur. Le marbre n’est pas une obligation!
Je n’ai pas assez de comptant
Soyez créatif. Parlez-en à des parents, à des amis. Faites une proposition au vendeur. Considérez la possibilité d’avoir un ou des associés. Vaut-il mieux avoir une part de gâteau ou rien du tout?
En conclusion, n’attendez pas que tout soit parfait avant d’acheter. Les situations imparfaites cachent souvent de belles occasions d’affaires. Et surtout, vous éviterez de vous dire: «J’aurais donc dû!»