Le coffre à outils – Une méthode simple et concrète
« Ce n’est pas seulement les outils dans ton coffre, mais ton excellence à utiliser les outils qu’il contient qui est importante », commence le coach. « Il y a trop d’entrepreneurs aujourd’hui qui se concentrent à garnir leur coffre parce qu’il leur manque toujours un nouvel outil, mais qui ne maîtrisent pas la compétence qui vient avec », poursuit Martin Latulippe. Avoir un outil sans le maîtriser adéquatement, c’est comme un coup d’épée dans l’eau, très peu utile au bout du compte. Bref, il faut développer vos compétences pour les utiliser à bon escient.
Les conseils de Martin
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Soyez plus attentif à ce que vous mettez dans votre coffre, et posez-vous la question suivante : « est-ce que je suis ceinture noire avec l’outil que je viens d’ajouter ou plutôt ceinture blanche ? » |
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Apprendre à gérer votre thermomètre intérieur, c’est extrêmement important. Votre état d’esprit a beaucoup d’influence sur votre réussite. Et ça, il n’y a que vous qui pouvez connaître vos températures internes (puisqu’elles varient d’un individu à l’autre). Être capable de déterminer quelle est votre température acceptable et inacceptable par rapport à différentes situations vous aidera grandement à atteindre vos buts. « L’objectif maximale (haute) devienne votre nouveau seuil (bas). », explique Martin Latulippe. |
3 |
Se lancer des défis : « Pour faire cela [développer de nouvelles compétences], une chose qu’on doit mettre dans notre coffre à outils c’est d’être toujours capable de se lancer des défis qui vont nous rendre inconfortable, et qui vont nous exposer, à la hauteur de ce que vous pouvez endurer, évidemment », exprime le coach. Il s’agit donc en quelque sorte de prendre un risque calculé et progressif pour s’assurer d’une croissance graduelle. |
4 |
Avoir des cibles concrètes, des objectifs est aussi une chose importante à mettre dans votre coffre. Ces derniers vont vous permettre de rester en mouvement. Lorsqu’on atteint un certain niveau de succès, il est facile de ralentir le rythme, de « s’asseoir sur ses lauriers » et cesser d’apprendre et d’évoluer. C’est pourquoi il est nécessaire de se donner des cibles à atteindre pour éviter de freiner votre ascension. |
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Éviter de s’oublier. En tant qu’entrepreneur(e), il est facile de s’oublier et de pousser le bouchon toujours plus loin. Au travers de tout ça, il ne faut pas oublier d’être heureux, d’écouter vos besoins et vos limites. Car après tout, on se lance d’abord en affaires pour avoir du temps, devenir indépendant financièrement et pour la liberté. « Tant et aussi longtemps qu’on est clair avec soi, avec ses propres cibles, ses objectifs, moi je n’ai aucun problème avec ça. Il faut seulement ne pas oublier de s’écouter à travers tout ça », précise Martin. « Avec le temps, l’argent et l’énergie dont je dispose, quelles sont les actions que je peux faire et commencer avec ça pour monter de façon graduelle, c’est ça qu’il est important de garder en tête pour éviter de la surexposition et de frapper un mur », termine-t-il. |
Finalement Martin Latulippe explique que : « Il ne faut pas oublier que ce que l’on fait en tant qu’entrepreneur, c’est extrêmement important dans un monde cynique, un monde où il y a beaucoup de victimisation. Le respect que j’ai pour les personnes qui décident d’avoir un rêve, qui ont une idée pour améliorer leur vie, faire une différence, j’admire tellement ce que vous faites. Vous êtes des gladiateurs qui sont dans l’arène et qui ne se contentent pas d’être spectateurs. Bravo, vous êtes une vraie source d’inspiration, bon succès ! »
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Cet article est tiré du iMagazine du Club d’investisseurs immobiliers du Québec – 3e édition